A propos de moi
Née en Autriche en 1974, je vis depuis l’an 2000 en France.
J’ai ressenti très jeune un grand intérêt pour l’aide à la guérison ce qui m’a menée sans surprise à des études d’infirmière (ma mère était autrefois infirmière). Malgré la grande implication que demande cette profession, le travail restait pour moi un travail en « surface ». Les obligations du métier rendaient impossible l’approfondissement de la relation avec le patient et l’installation d’une relation de confiance d’ordre thérapeutique se révélait inappropriée.
Après 5 ans dans ce métier, j’ai ressenti le besoin d’approcher « le social » sous un autre angle, l’angle théorique : la sociologie m’a passionnée le temps d’une licence universitaire. Très vite j’ai senti que la théorie ne pouvait pas non plus satisfaire mon besoin de profondeur dans le lien et la relation.
A cette époque, j’ai décidé de quitter l’Autriche.
C’est également à cette époque, qu’est né mon intérêt pour la psychothérapie.
Mais vu mon âge, je ne me sentais pas de légitimité à devenir thérapeute. J’étais aussi consciente que, pour devenir un bon thérapeute, je devrais entreprendre moi même une thérapie, ce que j’ai fait quelques années plus tard.
En attendant, j’ai donc décidé d’approcher « la guérison » encore sous un autre angle : celui des médicaments.
En recherche clinique j’ai pu participer aux études sur des médicaments, dans la plupart des cas, dans des maladies pour lesquelles aucun autre médicament n’existait. J’ai été très touchée par les patients qui avaient tellement d’espoir face à ces nouvelles molécules. Souvent cet espoir était déçu, mais pas toujours. J’ai travaillé près de 10 ans dans cette profession, mais les impératifs de ma vie personnelle ne m’ont plus permis de suivre le rythme effréné que demande ce métier.
Parallèlement à ce métier j’ai entrepris une formation de cinq années au Centre Source, école de formation en Psychosynthèse*. Ma pratique est aujourd’hui supervisée par cette école.
Forte de l’enseignement et des expériences que j’ai pu faire pendant ma formation en Psychosynthese j’ai pu renouer avec mon premier métier, celui d’infirmière. J’exerce aujourd’hui dans un institut médico-pédagogique de 40 enfants en situation de handicap. Contrairement à l’hôpital, dans cette structure, l’approfondissement de la relation et l’installation d’une relation de confiance d’ordre thérapeutique est une condition nécessaire pour le bien-être de ces enfants.